Title: Birds of Prey | What The Future Leaves Behind
Stéphanie Morissette
Dec 4th ‘24 - Jan 19th ‘25
Mutations can occur naturally and create unexpected results.
This exhibition uses speculative paleontology to imagine a future branch in the tree of life–one where biological specimens and man-made machinery have merged into a new, hybrid species. This work is made from the perspective of a far-future scientist who has discovered the remains of these creatures–part bird, part drone–and must untangle the troubling legacy of militarism and genetic engineering in our current time.
This vision of the future is rooted in realities of the ethics and priorities of contemporary scientific research. A large proportion of funding for synthetic biology research in the United States comes from sources like Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), an organization committed to creating ever more deadly weapons of war. “Birds of Prey” foreshadows both near and distant futures, ones where their experiment will most likely serve the interests of military advancement over human life.
Biography
Stéphanie Morissette holds an MFA from the Stamps School of Art & Design, Ann Arbor, Michigan; a Bachelor’s degree in Art History & Studio Art from Concordia University; a Certificate in Film Screenwriting from UQAM University in Montréal and a DESS in International Artistic Coopération from l’Université Paris 8, France. She has taken part in several international residency programs, e.g. in Canada, Finland, Germany and Iceland.
Her works have been exhibited in galleries and festivals internationally such as MUTEK, International Festival of Digital Creativity and Electronic Music, Montréal, Canada (2021); 22e Rencontres Traverse Video, Toulouse, France (2019); Spartanburg Art Museum, Spartanburg, South Carolina, U.S. (2017); the International Symposium of Electronic Arts (ISEA), Hong Kong (2016); Women Make Waves Film and Video Festival, Taiwan (2011); and the 10th International Biennial of Contemporary Art of Istanbul (2007); Cable Gallery, Helsinki, Finland (2006); The Good Friday Gallery, Brussel, Belgium (2006). In 2017, she received the Québec Art Council (CALQ) Prize - Artwork of the Year - Eastern Townships, for her exhibition L’inquiète forêt (Troubled Forest). Her virtual reality work Meanders, an experience inside her brain white matter’s connections was a finalist at the NUMIX Prize 2021 - digital art in Montréal. In 2021, she was selected by the Bang Center in Saguenay for long-term personalized support and is represented by the Jano Gallery in Montréal.
Artist statement
My research approaches conflict relationships between humans, nature elements and technologies looking into the past, present and future. From politics, psychology, biotechnology, theories on postcolonialism and on decolonisation of nature, I propose a critical gaze on domination relationships. Pursuing an ecofeminist approach in a narrative form tinted with dark humor, I multiply the points of view, avoiding a dominant position in order to invite dialogues.
Using a variety of mediums, I am constantly searching to create movement into my work, either with an evolutive aspect, serial or sequential, with a journey into the physical space of the work or with technology and speed. With an aesthetic that can seem simple and naive, I underline the absurdity of certain subjects or situations to reveal their troubling aspects.
(FR)
Oiseaux de proie : ce que le futur laisse derrière lui
Stéphanie Morissette
Le 4 décembre ‘24 au 19 janvier ‘25
Les mutations peuvent survenir naturellement et produire des résultats inattendus.
Cette exposition utilise la paléontologie spéculative pour imaginer une branche future de l’arbre de la vie – où des spécimens biologiques et des machines fabriquées par l’homme se sont fusionnés pour former une nouvelle espèce hybride. Ce travail est présenté du point de vue d’un scientifique d’un futur lointain, qui a découvert les restes de ces créatures – à la fois oiseaux et drones – et doit démêler l’héritage troublant du militarisme et du génie génétique de notre époque actuelle.
Cette vision du futur s’enracine dans les réalités des priorités et de l’éthique de la recherche scientifique contemporaine. Une grande partie du financement de la recherche en biologie synthétique aux États-Unis provient de sources comme la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), une organisation engagée dans la création d’armes de guerre toujours plus meurtrières. « Oiseaux de proie » anticipe des futurs proches et lointains, où ces expérimentations serviront très probablement les intérêts des avancées militaires au détriment de la vie humaine.
Biographie
Stéphanie Morissette est titulaire d’une Maîtrise en arts visuels de la Stamps School of Art & Design de l’Université du Michigan; d’un baccalauréat en histoire de l’art et en création de l’Université Concordia; d’un DESS en Coopération artistique internationale de l’Université Paris 8 et d’un certificat en scénarisation cinématographique de l’UQAM. Elle a participé à plusieurs programmes de résidences internationales en Allemagne, au Canada, en Finlande et en Islande.
Ses œuvres ont été présentées autant en galerie que lors de festivals en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Canada, en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en Finlande, en Islande, en Pologne, en Syrie et en Turquie, et ce, dans le cadre d’événements tels que MUTEK, Montréal (2021), 22e Rencontres Traverse Vidéo, Toulouse, France (2019); Les Rendez-Vous du Cinéma Québécois, Montréal (2018); l’International Symposium of Electronic Arts (ISEA), Hong Kong (2016); le Women Makes Waves Film and Video Festival à Taiwan (2011); ainsi que la 10e Biennale internationale d'art contemporain d'Istanbul (2007). En 2017, elle a remporté le Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec - Oeuvre de l'année en Estrie, pour son exposition L'inquiète forêt. Son œuvre en réalité virtuelle Méandres à été finaliste aux Prix Numix - art numérique en 2021. Depuis 2021, elle bénéficie d’un soutien axé sur la collaboration de longue durée avec le Centre Bang à Saguenay et est représentée par la Galerie Jano à Montréal.
Démarche
Mes recherches abordent les relations conflictuelles entre les humains, les éléments de la nature et les technologies qui traversent le passé, le présent et le futur. Poursuivant une approche écoféministe dans une forme narrative teintée d’un humour noir, je multiplie les points de vue évitant ainsi de prendre une position dominante pour inviter les dialogues.
Avec divers médiums, je cherche constamment à créer un mouvement dans mes œuvres soit avec un aspect évolutif, sériel ou séquentiel, soit avec un parcours dans l’espace, dans le temps, ou alors par la vitesse de la technologie. En utilisant une esthétique qui peut sembler naïve, je souligne l’absurdité de certains sujets ou situations pour révéler leur aspect troublant.